LE LIVRE NOIR DE LA DÉMOCRATIE

Ce texte abrite la mise en être de la civilisation démocratique dans un ordre diachronique, qui révèle les concours de Dracon, de Solon, de Clisthène et de Périclès dans l’élaboration de l’âme de la démocratie athénienne, et sa sublimation dans l’effervescence de la modernité. Il postule les dogmes et les divinités de l’esprit démocratique, avant de pointer radicalement sa descente vertigineuse au fond des ténèbres. Car la démocratie s’inscrit au cœur de la tragédie qui se joue dans le cosmos politique au travers des coups d’État, des rébellions endémiques, des guerres civiles à répétition, des contestations sanglantes et des brimades politiques. Elle porte donc la responsabilité morale de la mort de Socrate, de Charles I, d’Abraham Lincoln, de Louis XVI, de Patrice Lumumba, de Marien Ngouabi, de Thomas Sankara, de Mouammar Kadhafi, etc. Ainsi, face à ce délire démocratique mondial, l’idée d’une éthique de la démocratie s’impose avec acuité. Tel est l’ultuma ratio du concept paradigmatique d’Aristo-démocratie que l’auteur met en route dans cette réflexion en vue de l’émergence d’une cité démocratiquement organisée et aristocratiquement gouvernée.